Le projet entre le laboratoire Navier et le LRMH a été réalisé dans le cadre des appels à projets (AAP) "amorçage" de l'université Paris-Est Sup et a été financé en 2022 (https://www.paris-est-sup.fr/projets-innovations/amorcage-de-projets-inter-etablissements/projets-soutenus/). Il vise à mieux préciser les effets du séchage du bois vert sur la tenue structurelle du bâti bois, plus précisément à mieux comprendre le comportement hydrique et mécanique du chêne à l’état vert, pour permettre d’expliquer la tenue des assemblages dans les bâtiments anciens, mais aussi à terme pour proposer des solutions pour la construction neuve (ou pour la restauration de monuments). Le LRMH a en effet montré pour des structures du patrimoine avec du bois vert, qu’il existe des assemblages rompus et ces ruptures ne peuvent pas toutes être expliquées par des mouvements globaux de la structure ou par les efforts appliqués. Les travaux proposés dans le cadre de cet AAP visaient à préciser si les dommages observés peuvent être expliqués par les déformations du bois vert en cours de séchage en tenant compte des mécanismes de séchage. Plus précisément le projet vise à appréhender les mécanismes de séchage à différentes échelles (du matériau à la structure). Il doit permettre de proposer ensuite des modélisations prédictives qui prennent en compte la physique des phénomènes en jeu qui auront été identifiés. Ce travail permet aussi d’envisager à termes de nouveaux concepts de construction ou du moins de réapproprier des savoir-faire perdus.